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Teen Spirit
25 décembre 2008

Satanisme ( 1/3)

Devant vous 3 articles pour savoir ce qu'est le Satanisme. Ils sont une extension du n°9 de l'UBO de Brest: Sortie de Secours; ils ont donc été enrichis, et mieux développés. Il y a 3 parties:

1: introduction aguicheuse et Histoire du Diable

2: Le Satanisme aujourd'hui

3: Annexes (chroniques de livres et vidéos, sources internet, et encadrés)

note: les légendes, auteurs, et sources des photos sont enfin d'article; de même pour les notes de bas de page (les numéros entre tirets. Ex " -1- "). Après cette présentation de robot, lançons-nous à l'aventure!



1)  SATANISME

Num_riser0002voilà un mot utilisé partout et souvent de travers pour comprendre les sous-cultures des jeunes et des groupes de rock. Appliqué aux gens qui s’habillent en noir, aux métaleux, aux néo nazis, aux profanateurs de tombes, Satanisme est un mot qui fâche. Mais c’est quoi au juste ? Une religion ? Une secte ? Une philosophie ? Allons savoir !


Fondateurs, copieurs et profiteurs :

1ère réponse : dans son sens le plus large, le satanisme c’est « le culte rendu à Satan » -1-qui en hébreux  et en grec veut dire  « opposant », « ennemi », « accusateur » « ce qui sépare », « celui qui met un obstacle ». Il est  donc indissociable de l’idée de combat et rébellion, ce qui est confirmé dans ses racines proche-orientales. Faisons don un ‘tit tour en arrière pour voir d’où il ce Satan et pourquoi il fascine tant.

Num_riser0003Ça commence en -2000 et ça passe de l’Egypte pharaonique (avec le dieu Seth, divinité malfaisante représentée comme un porc au groin rouge), à la Grèce antique (Pan, poilu, cornu affublé d’une tête de bouc) en passant par l’Assyrie mésopotamienne (Pazuzu possédant une tête de chauve-souris et une queue de scorpion) et les peuplades celtiques et nordiques (Thor, Loki, Oodin, Cernunnos). De même diverses croyances babyloniennes, gréco-latines, fondées autour du combat entre divinités (Gilgamesh et Huwawa, Baal et Mot, Zeus et les Titans, Hercule et l’Hydre) ont également insufflé, au sein de l’univers judéo-chrétien, des conceptions particulières du Mal en promouvant notamment l’idée d’un être malfaisant aspirant à toute la puissance et défiant, pour ce faire, les divinités bienfaisantes.

Mais ces cultures font du Bien et du Mal deux forces inhérentes à la nature, sans jamais les attribuer exclusivement à tel ou tel divinité. Le Yahvé des hébreux n’est pas le bien absolu, il impose très souvent des sacrifices, des meurtres, des châtiments ; il lutte sans cesse contre Jacob, et tente même d’assassiner Moïse ! (Exode, 4, 24-26).

Entre  -800 et -600 c’est l’époque des prophètes fleurissants et de la classe sacerdotale influencés par le mazdéisme -2-. Ils réfléchissent à la manière de purifier Yahvé et trouvent la solution dans ses serviteurs : ce sont les anges de Dieu les véritables malfaisants ; ce sont eux qui accomplissent les tâches ingrates (punitions, demandes de sacrifices…), on les appelle les « satans », qui était à l’origine un adjectif pour qualifier les serviteurs spirituels de Dieu qui font la sale besogne de bourreaux et tentateurs. Ils sont en générale conduits par un ange chef (Mastema, Lucifer) mais ce n’est pas encore le Mal personnifié, il reste dans un second rôle, contrôlé par Dieu, pour le Judaïsme.

Puis brusquement... dans le Nouveau Testament, apparaît Satan, prince absolu du Mal,l_ange_et_le_d_mon désormais personnifié, et sans nous l’avoir présenté avant! De fait, Il a été crée dans les coulisses, dans l'ombre... dans les textes apocryphes (depuis -200). Les prophètes y  transfèrent le désespoir de la guerre (occupation romaine, perte de leur culture) dans une lutte spirituelle et apocalyptique entre le Bien et le Mal, où le Christ sort vainqueur. Selon ces textes l’existence du Mal  s’explique par la révolte de certains anges qui couchent avec des femmes humaines (ce qui engendre les titans), apprennent aux humains la métallurgie, l’art des bijoux et des cosmétiques. Il existe « un lien entre le sexe, le mal, et la maîtrise par l’homme de la technique, qui, comme dans l’histoire de Prométhée, leur a été transmise contre la volonté de Dieu » -3-. Dans les livres d’Adan on apprend que CaÏn est le fils d’Eve et Satan, que le Diable s’était rebellé car il refusait d’adorer l’homme qui avait été crée avant lui et que c’est donc à l’homme de l’adorer ; il est alors chassé du paradis et il se venge via le serpent en séduisant Eve et en la poussant au mal. On a tous les ingrédients de Satan pour le Nouveau Testament : désormais personnifié, ange déchu par la luxure, l’orgueil, devenu à la fois ennemi de Dieu et de l’homme, cherchant à pousser celui-ci contre le Créateur et répandant le mal partout. Les membres des sectes qui soutiennent ces « révélations » s’imaginent être les élus du Seigneur, ils sont promis au salut, l’ennemi romain et les juifs infidèles qui ne croient pas en Jésus sont du côté du Diable.

Num_riser0004De cet amas confus de récits sort le Christianisme : le Christ est venu sur terre, et il reviendra pour nous sauver : il faut répandre la bonne nouvelle, écrire ses paroles et monter une église, un système, pour choisir les textes et les plus crédibles, les moins fantastiques. Le Diable (nommé 188 fois Dans le N.T) est la clé de son succès : il justifie la venue du fils de Dieu, et son sacrifice ; Il fournit aussi une explication aux guerres, aux maux physiques et moraux des hommes, ce qui en même temps dédouane Dieu de toute responsabilité !

Mais, aïïïe !! Il existe d’autres sectes juives, appelées groupes gnostiques -4-  qui considèrent Yahvé comme un Dieu tyrannique, réduisant l’homme à l’ignorance, et le plaçant dans un monde rempli de souffrances et d’horreurs. Les chrétiens seraient dans l’erreur : il faut qu’ils trouvent à l’aide de la gnose la véritable identité de Dieu, car il se cache. Ces groupes sont rapidement qualifiés d’hérésies par l’église chrétienne et son étiquetés comme les « agents de Satan ». Bien qu’ils ne vouent aucun culte à Satan, ou au Mal, ils préfigurent néanmoins les sectes lucifériennes contemporaines qu’on va voir tout à l’heure.

Sus aux hérésies !

Satan devient peu à peu objet d’interrogations théologiques : a-t-il été voulu par Dieu ?la_tentation_de_st_benoit Est-il aussi puissant que Dieu ? La multiplication d’hérésies chrétiennes (schismes -5-  et syncrétismes -6-), les pestes noires, les famines, les avancée turques, les cassures religieuses, les guerres sans fin font naître en Occident chrétien une atmosphère crépusculaire favorable à la croyance du diable qui se serait introduit parmi les hommes. A partir du XII siècle la peur l’emporte et on assiste à des répressions et chasses aux sorcières.

C’est aussi l’époque de la poussée de l’Islam qui comme le Judaïsme place son diable (Al Chaytan) dans un rang métaphorique, un personnage désobéissant, « accusateur, séducteur, et destructeur »-7- sans pour autant être l’ennemi irréductible de Dieu.

L’Europe n’est pas aussi chrétienne qu’elle en a l’air : de même que les peuples africains et asiatiques, l’éloignement de beaucoup de villages de l'Église fait que ses habitants créent une croyance nouvelle, un syncrétisme, un mélange du christianisme à leur culture et croyances païennes.

Tous ces évènements sont perçus comme l’œuvre de Satan et les croisades et l’Inquisition Lui règlent son compte, combattant du même coup les ennemis traditionnels des chrétiens européens : les musulmans et les juifs jugés « forces de l’enfer », « armée de diables » par Luther lui-même -3- (qui appel aux armes, et à la soumission à Dieu et à la prière pour vaincre spirituellement ces « diables »). Mais rappelons-nous que pour Luther le Pape ne vaut pas mieux : le diable est partout.

Le visage de Satan

Num_riser0007

« L'Église, en condamnant tous les plaisir terrestres, contribue à renforcer l’attrait du diable, dont le caractère ambigu se reflète fort bien dans les hésitations des artistes depuis les origines, entre un personnage magnifique et séduisant, et un monstre horrible »-3-. D’abord représenté aux premiers siècles de notre ère comme un beau jeune homme ailé au sourire ironique (parfois même comme le frère du petit Jésus!), il devint de plus en plus monstrueux jusqu’à la fin du moyen âge, étant aussi satirisé au théâtre (histoire d’attirer du public et exorciser ses peurs), mais surtout, craint par sa bestialité qui colle bien sûr avec les peurs de cette période.


Mais aïïïe ! La Renaissance y ajoute son imaginaire grandiloquent, rempli de fantasmes refoulés (extase devant les vierges, démons, saints…) et de beauté. De plus, c'est un retour aux sources greco-latines,  dont la mythologie ne faisait pas de dualité entre dieux bon et mauvais (tous les dieux y étaient capricieux, et avaient leurs humains préférés). Le Diable devient ambiguë, et ça continue avec les artistes baroques qui reviennent à l’image angélique d’un satan envoûtant. Seul les hommes religieux continuent à dessiner d’horribles diables pour montrer leur laideur spirituelle; une imagerie qui se garde, évidemment, mieux dans les campagnes refoulées, dans les petites églises, loin des excentricités des grandes villes et des coures.

3_le_sabbat_des_sorci_res___par_Goya__1820_Satan ambigu

Après le moyen âge on assiste à un « scepticisme intellectuel ». On critique le caractère violent et répressif de l'Église, on démasque les « cérémonies sataniques (des messes noires) et les dites pratiques de sorcellerie (sabbats) : ce sont des farces, des histoires de paganismes exagérées par la peur chrétienne. De même pour les histoires d’exorcisme : «Bien avant l’exploitation hollywoodienne du filon de l‘exorcisme, de l’horreur et de la obsession démoniaque, des hommes et des femmes (XVe-XVIIe siècle) ont su cultiver le caractère commerciale et publicitaire (pour leur famille ou leur Église ou pour une plus rapide canonisation d’un saint) de la possession et des séances d’exorcisme »-7-. Des soupçons aujourd’hui confirmés par nombreux historiens.

On se dit aussi que même si Satan ne peut agir qu’avec la permission de Dieu, celui-ci lui permet alors de tout faire ! Dieu, serait-il mauvais ? « Satan, en tant que personnification physique et spirituelle du Mal dans le monde, évolue en un personnage mythifié par les artistes et les intellectuels, alors que les individus déçus par le christianisme développent un nouveau culte conçu comme l’antithèse du credo chrétien »-7-


C’est au début du XVIIe  s. que naissent les premières messes visant à vénérer Satan à travers l’abbé français Guibourg, qui organise des rituels déviant les pratiques chrétiennes, suivies d’actes sexuelles, sacrifices sauvages, le tout inspiré par des anciennes pratiques païennes et gnostiques. Objet de culte, « Satan devient l’incarnation d’une conscience supérieure, libérée du joug de la morale et de la religion »-8-.

Satan le romantiqueLucifer_par_Guillaume_Geefs

« Alors que les guerres de religion s’étiolent, que la science gagne ses lettres de noblesse, que le Siècle des Lumières jette les bases des la raison éclairée et redéfini des nouvelles valeurs (tolérance, liberté, séparation des pouvoirs) »-7- le courant romantique reprend le Diable dans les sentiments, et sur tout dans le mal de vivre, la mélancolie, l’ennui, la mort.(c'est le satan baudelerien) Pour certains il est symbole de liberté et révolte, un Prométhée qui contribue à l’évolution de la condition humaine ;(Rimbaud, et Milton) pour d’autres Il signifie noirceur de l’homme, de ses défauts et ses vices : c’est une métaphore de l’esclavage humain au Mal, un Prométhée enchaîné donc.(Goethe). D’autres encore recourent au Satan mythique dans le but de s’interroger sur le Mal, sa nécessité, sa place dans le monde. (Victor Hugo) Satan devient une icône, un mythe qui n’aspire plus la peur, il fascine.

La science s’en mêle

Au XIXe S. on s’interroge sur les cas de possession diabolique et la psychanalyse et la médecine découvrent que les ces cas étaient en effet l’œuvre d’un trouble psychique, o de la personnalité (schizophrénie, épilepsie, hystérie, paranoïa) et les prêtres exorcistes se voient faire équipé avec des médecins et psychologues pour apporter des solutions à ces maladies pathologiques.

Pour Freud ces hallucinations et possession dites « diaboliques » sont l’effet d’une frustration sexuelles sexuelle refoulé car la religion est trop répressive sur ce point. Pour Jung, Diable rime avec peur, rébellion, une réaction face aux interdits.

l_enferLes psychanalystes d’aujourd’hui tendent à démontrer la proximité entre le Diable et l’adolescent : « Satan est une caricature de l’adolescent, le rebelle par excellence qui s’est opposé au père »-9-.

Face à ces approches intellectuelles, les églises chrétiennes redéfinissent leur idée du Diable, cela crée des dures divisions : les fondamentalistes voient le Diable partout (médias, Rock, guerres, drogues, homosexuelles, avortements, contraceptions…) ; les théologiens sont plus sceptiques, ils s'interrogent toujours ; face à eux les catholiques tranchent pour l’existence réelle de Satan dans leur Catéchisme de l'Église catholique « le Diable et les autres démons ont certes été crées par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais » Mais beaucoup d’hommes d’église se posent la question encore ; le Diable cause le Mal moral et physique, donc il le fait avec l’autorisation de Dieu, infiniment bon ?! Les théologiens nous renvoient à une ré interprétation des Écrits et des apocryphes pour trouver la réponse.

Pour les philosophes tels que  Erasme, Descartes, Locke, Hobbes, le diable c’est juste un fantasme du cerveau en quête de surnaturel comme les fantômes, les fées… pour Voltaire c’est juste une invention de l'Église pour dominer le peuple.

Conclusion de la première partie: le Diable est donc présent partout dans toutes les cultures, et pas forcément rangé du côté du mal; Il a pris une forte symbolique aux fil des siècles, jusqu'à être utilisé comme un produit commercial dans les films, pubs, albums, produits ménagers, et nourriture. Son image mythique lui confère un pouvoir d'adaptation partout où il est question de sentiments et sensatlogo_diable_vauvertions de l'homme (comme dans la littérature religieuse, romantique et, aujourd'hui, policière). Mais vous en aurez la preuve dans la 3ème partie des annexes, où mes sources en parlent longuement.

Voyons à présent ce que cette icône du mysticisme a bien pu inspirer à certaines personnes... les satanistes.


Notes.

les définition sont extraites du "Trésor de la langue française informatisée", adresse: http://atilf.atilf.fr/

1. Anton Szandor Lavey, la Bible Satanique, ED. Camion Blanc, 2006

2. Mazdéisme : religion de l’Iran antique admettant deux principes, l’un bon, dieu de lumière, créateur, l’autre mauvais, dieu des ténèbres et de la mort, qui se livrent un combat dont l’humanité est l’enjeu

3. MINOIS Georges, Le Diable,. ED. PUF. Coll. « que sais-je? », 1998

4. Gnose : connaissance qui se présente comme une intuition une révélation salvatrice, une révélation intérieure reposant sur le dualisme de la connaissance et de l’ignorance, du mal et du bien, de l’esprit et du corps. Pour le gnostique le monde est envahi de puissances mauvaises, hostiles au Dieu transcendant qu’il cherche à connaître.

5. Schisme: Acte par lequel un groupe de personnes appartenant à une confession religieuse se sépare de celle-ci et reconnaît une autorité spirituelle différente

6. Syncrétisme: Fusion de différents cultes ou de doctrines religieuses; tentative de conciliation des différentes croyances en une nouvelle qui en ferait la synthèse

7. MIVILUDES, Le satanisme, un risque de dérive sectaire, ED. La documentation française, 2008

8. ARIES Paul, Satanisme et vampirisme, Le livre noir, ED. Gollas, 2004

9. FRANCQ Isabelle, in « le Mal adolescent », le Monde des Religions, mars-avril 2005


légendes des photos: (toutes les phoyos en noir et blanc sont tirées du livre: le Diable dans l'Art, Jacques LEVRON,  Ed. Auguste Picard, Paris, 1935. Voir plus de détails dans les annexes)

Image : le Diable de Baouït, fresque dans la chappelle de Baouït, Egypte. VI s. Anonyme. C'est l'une des plus vieilles représentations du diable chrétien. le Diable n'est pas encore présenté sous des formes effrayantes

I 2: Job et Satan, trouvé dans la bible de saint Grégoire de Nazianze, IX s.Anonyme. Satan y joue le rôle du tentateur; il n'est toujours pas enlaidi car les artistes de cette époque ne pouvaient attribuer une telle image à une créature de Dieu! Le Diable est toujours vu comme un ange déchu, un tentateur, un séducteur (qui se présnent tantôt comme un beau jeune-homme, comme une femme, ou le christ lui même!) remarquez bien ses ailes, son auréole, et son pagne, et ses mains consolatrices. Il apporte même une cassolette à Job. Seul ses doigts crochus laissent deviner qu'il s'agit du Malin.

I 3: L'ange et le démon. Sculpture dans le chapiteaux de Vézelay; XI-XII s. Anonyme. C'est à partir du Xi siècle que Le Diable devient un monstre affreux; il conserve ses traits humains( jambes, bras, corps, tête), Mais sa bouche, ses yeux, ses narines sont déformés. Sa tête devient plus large et coiffé d'une chevelure hérissée rappelant les flammes de l'enfer. Son corps est soit petit, soit géant, souvent avec un grso ventre, et ses membres sont toujours maigres. Il est transformé comme ça pour 3 raisons: pour montrer qu'il est dangereux, pour instruire les fidèles, pour le différencier des autres anges. Ca va marquer les esprits...

I 4: la Femme, le jeune Homme, et le Diable, gravure dans le chapiteaux de Vézelay. Depuis l'histoire du fruit défendu, la femme est montrée parfois comme un allié du Malin. Ici elle se promène sans voile puir séduire un jeune homme, alors que le Diable se trouve juste derrière lui, entrain d'encourager la Femme.

I 5: la tentation de Saint Benoit, Vézelay. La vie des saints est aussi sources d'inspiration pour éduquer les fidèles. On trouve ordinairement les épisodes de la lutte du diable contre ou tel ou tel saint, dans l'Église consacré à ce saint.

I 6: la danse macabre. Dessin d'un registre paroissiaux à Vergognes. Le curé y a dessiné la Mort comme un musicien. Ce registre parle de la danse macabre, d'après  une légende connue du moyen âge (légende des Trois Morts et des Trois Vifs), qui suppose que La mort entraîne tous les vivants dans une ronde terrible. La danse était mal vue par l'Église, On est au début de la Renaissance, et à cette époque la Mort fascine et effraie; L'Église veut s'approprier le thème. Déjà le visage de Satan se transforme...

I 7: Le sabbat des sorcières, Francisco Goya, 1797-1798. Un classique des peurs de sorcellerie associées au Diable.

I 8: Lucifer, génie du mal, Guillaume Geefs, 1838, église Sanit Paul, Liège. On retrouve l'image angélique de Satan, regagnée lors de la renaissance, et ici mêlée aux saveurs romantiques (quel titre!)

I 9: L'Enfer dans l' Hortus Delicitarum (Encyclopédie de Herrade de Landsberg) , autour de 1180. L'enfer est aussi un classique, et je vous en passe encore dans les annexes où on verra d'autres thématiques liées à satan.

I 10: Logo des éditions éponymes. Les bons 'tits diables affluent dans le commerce!



 

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