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Teen Spirit
23 février 2009

saperlipopette! c'est Manson!

voici un article amélioré de ce qui était paru dans le Sortie de Secours de mai 2008, une bio pour ceux wui découvrent, et pour les curieux, par moi ^^
Saperlipopette ! C’est Manson ! :
 voilà ce qui arrive quand on jeu avec le feu! MM accusé de se masturber avec un godemiché, 1994

Manson, ici, Manson là, Manson là-bas ; télé, radios, magazines, mariage, divorce, Satan, pédé, provoc’ ; poulets brûlés, côtes enlevées, vaches découpées, têtes de batteurs explosées ; on en entend sur Lui, l’ex Brian Warner. A l’occasion de rien, et après avoir lu l’article sur le satanisme (voir mois de décembre), tentons le pari suivant ; présenter la bête en un article !

Regardez bien cette image :





Ça vous dégoûte ? Ça vous excite ? Ça vous fascine, vous fait faire, ou rire ? C’est bien ! Elle est tirée du clip « tourniquet » (1996). Tel une statue de Pygmalion, un monstre de Frankenstein, un Edward aux mains d’argent, ici un petit être conçoit de toute pièces sa poupée morbide d’un soin romantique, grotesque, sale, dans une chambre infecte. Brian Warner a placé sa créature parfaite en lui-même, selon son savoir, ses frustrations, ses envies. Son credo : « énerver autant de gens que possible » (DKP N° 3, 2004), ses moyens : choquer ! Son but : grandir « pour vous haïr »...

« Marilyn Manson était un parfait héros de roman pour un écrivain frustré comme moi, dit-il dans son autobiographie (l). C’est un personnage qui, à cause du mépris qu’il a pour le monde dans lequel il vit et, encore pire, pour lui-même, utilise toutes les ruses pour que les gens l’aiment. Et une fois qu’il a gagné leur confiance, il s’en sert pour les détruire ». Après une année d’études de journalisme, en 1989 Brian écrit pour des journaux locaux, en espérant se faire remarquer comme écrivain ; aucun magazine ne veut le publier, et pour faire passer ses messages il lit des poèmes dans un club « les gens bizarres qui étaient présents me disaient que je ne racontais que des conneries, mais que j’avais une bonne voix. Ils me conseillaient tous de monter un groupe » (1)

Brian  a garndi dans une famille chrétienne pratiquante lambda, sous la peur de la fin du monde, de la venue de l’antéchrist, inculquée par son école réligieuse épiscopalienne, qui dressait des listes de groupes de rock qu’il ne fallait pas écouter (Blac sabbat, Queen, Les Beatles, Kiss...). D’un naturel rebelle, il se procure et adore certe musique “satanique”. Il n’aime pas être comme les autres, c’est un petit malin, semeur de troubles, traficant de bonbons. Une fois au lycée publique il se révolte contre ses enseigenments chrétiens, il se rend qu’il a vecu dans le mensonge, l’Apocalypse n’arrive pas, les gens pèchent tout le temps, personne n’a peur de Dieu; et sur tout il est très impopulaire; maigrichon, aux  oreilles surdimensionées, la tête pleine de tâches de rousseur, ne fait pas de sport, écoute du heavy metal...c’est l’archétype du looser adolescent. Mais il sait qu’un jour on l’admirera, on l’écoutera; il grandit on se disant que sa revanche viendra

Le nom “Marilyn Manson illustre bien les facettes d’un homme paradoxale, qui devient différents personnages à chaque album: Marilyn pour la star hollywoodienne la plus convoitée, elevée en icône du glamour; Manson pour le plus terrifiant des tueurs d’Amérique, Charles Manson. La dichotomie bien/mal, beau/laid, positif/négatif, homme/femme, est le moyen parfait pour excuser tout ce que Manson va montrer de lui; il en allait de même pour chaque nom des membres du groupe jusqu’en 95


Mais quel est le message de Manson? bus_et_enfants

De quoi s’est-il crée? Une partie de la réponse sort dans la pochette de leur premier album (2), un message poignant et passé inaperçu: “Vous nous nourrissiez tous les samedis matins la bouche pleine de vers et de mensonges planquées dans nos céréales du petit déjeuner. Les assiettes que vous nous faisiez laver étaient pleines de vos peurs. Toutes ces choses se sont endurcies dans nos ventres roses et doux. Nous sommes ce que vous avez fait de nous. Nous avons grandit en regardant votre télévision. Nous sommes les symptômes de votre Amérique chrétienne. Le plus grand Satan de tous. Ceci est votre monde dans lequel nous grandissons. Et nous grandissons pour vous haïr”Il veut dire par là qu’il est le fruit des peurs puritaines amercicaines (mais ça peut s’applique à tout pays chrétien comme on l’a vu précédemment); elevé par les talk shows, le bonheur apparent des séries télé, les films d’horreur, les srial killers glorifiés sur les écrans,les traumatismes politiques (guerre du Vietnam à la quelle son père a participé; mort de kennedy (2))les groupes décadents de rock, les drogues, le sexe, il déclare “nous sommes la merde de l’Amérique” (2); sa colère va l’amener donc à enterrer Brain Warner, et se recréer lui-même. Il recrute bientôt d’autres loosers, moins malins, mais tout aussi talentuex et débauchés,qui seront sous sa directionn, et commencent à jouer ses poèmes, en Floride. Bientôt il rencontre Trent Reznor (chanteur du groupe qui commençais à cartooner, Nine Inch Nails), qui dès lors va l’aider à se lancer sur des grandes scènes.

Columbine et médias.columbine

Son 3ème album, et le plus adulé, Antichrist Superstar (sorti en 96) (3) commence par cette phrase “je suis si Américain que je pourrais te vendre le suicide”3. Sa critique violente envers les E.U. ne se fait pas attendre, il sait que les armes, les sectes, les gourous, les dealers, peaufinent son pays ; il sera pourtant victime d’un lynchage médiatique avec l’affaire Columbine (en 99 deux adolescents tirent sur leurs camarades lycéens, et se donnent la mort) “C’est peut-être le groupe le plus répugnant qu’ait produi une grande maison de disques” (Bowling For Columbine, Michael Moore) phrase du sénateur Joseph Lieberman, devenue célèbre, prononcée après le massacre de Columbine. Politiciens, journalistes, associations de parents, et religieuses le pointent du doigt ; il était devenu trop dangereux, trop effrayant. Manson va annuler sa tournée et s’enfermer chez lui, ne voulant pas cautionner la cannonisation médiatique des deux adolescents montérs sur toutes les chaînes.

Plus tard il se défendra en rédigeant une longue lettre publiée sur Rolling Stone où il explique : “Beaucoup de gens oublient ou n’ont jamais réalisé que je suis issu d’une critique de cette impasse dans laquelle on allie désespoir et hypocrisie. Le nom de Marilyn Manson n’a jamais fait que célébrer cette triste réalité américaine où ce sont les meurtriers qui tiennent le haut de l’affiche, l’Amérique met un psychopathe en couverture de Time Magazine comme elle le ferait avec n’importe quelle star de cinéma. De Jesse James à Charles Manson, les médias, depuis leurs origines, ont toujours transformé les criminels en héros nationaux (…) Nous applaudissons quand sort des usines une bombe qui peut détruire toute l’humanité et nous avons grandi en regardant la cervelle de notre président gicler sur tout le Texas [Kennedy, ndt] Les temps ne sont pas devenus plus violents, ils sont justes devenus plus télévisés. » Dans la même lettre il explique que la télévision est aussi vehiculeuse de violence et meurtres, mais personne ne l’attaque car ça rapporte de l’argent; de même avec l’industrie des armes. Enfin il cite l’exemple de Romeo et Juillet: les adolescents se suicident, et pourtant, Shakespeare n’est pas censuré dans les cours de littérarture. Dans le documentaire de Moore, il dira : “on oubliait les bombes larguées par le Président [au Kosovo, ndt]. Je suis le méchant parce que je chante du rock. Qui a le plus d’influence, le Président ou MM? J’aimerais dire que c’est moi...”

Sex, drogues et Rock’n’roll!.soopky_photo

Quel est le public de Manson? Contrairement à la France, les fans de metal,de musique rock, gothique, ne viennent pas vraiment des milieux plutôt aisés. Comme la plupart de ses musiciens, les fans des sous-cultures viennent de milieux pauvres, parfois misérables; Manson, lui, cotoie le public le plus underground, dans des bars miteux, répugnants, où la drogue est monnaie courrente. Ainsi ses fans sont les déçus de la soiciété, les inadaptés laissés en marge: des sales goths, des satanistes, des punks, des metaleux, des marginaux, des toxicomanes, enfants échapés de leurs maisons, des ivrognes. Ses premières années de tournées sont des pures debauches, un freak show (foire aux monstres)grotesque, où il se scarifie, recrute des femmes pour danser nues, crucifiées, ou dans des cages; le clavieriste “Pogo” joue avec des poupées ensanglantées à la tête arrachée dans l’arrière de la scène, les autres membres se travestissent, se maquillent n’importe comment, et ça marche! Exemples: “je pendais une piňata en forme de baudet au-dessus de la foule, et posais un bâton sur le bord de la scène. Ensuite, je les avertissais: “S'il-vous-plaît, ne l’ouvrez pas. Je vous en supplie”. La psychologie humaine étant ce qu’elle est, des gamins de public systématiquement le bâton et frappaient sur la piňata, obligeant tout le monde à en subir les conséquences: au lieu des cadeaux, une pluie de cervelles de vaches, des foies de poulets et d’intestins de porcs dégringolait du baudet étripé. En plein pogo, les gens glissait sur cette masse de viande, avariée et se fendaient le crâne dans une débauche intestinale” (1)

Ou encore, lorsqu’il rencontra une fille très très malsaine, appelée Nancy qu’accompagait le groupe pour des shows violents: “Sur scène, je portais une robe orange courte et je baladais Nancy avec sa laisse et son collier habituels. Pour une raison inconnue, je n’ai pas décollé fort sur l’acide: par contre Nancy... Pendant tout le spectacle, elle a pleurée et hurlé en me suppliant de la frapper de plus en plus fort, jusqu’à ce que des zébrures apparaissent sur son dos pâle et anémique. Je me voyais faire et j’étais effrayé, mais aussi excité, principalement  parce que la foule semblait prendre beaucoup de plaisir à notre drame psychédélico-sadomasochiste” (1). Il savait que ses fans devaient avoir une vie pire que la sienne; pendant sa tournée en 94 il recceuil des témoignages où ses fans avouent avoir fugué de chez eux, certains ont été violés, violentés; d’autres sont suicidiares, d’autres veulent simplement qu’on les punissent (Manson et ses roadies pratiquaient des séances sadomaso’). Dans Sa cassette live “Dead to the world” (1998) on voit nombreux fans qui affichent fièrement leurs cicatrices où on lit le nom du chanteur.

shock008Chez Manson il faut aller au-delà de ses limites; il cherche à se faire une expérience sans limites pour en sortir renforcé: il emprunte cette idée à Aleister Crowley, une forte influence pour la star de rock qui croyait comme Rimbaud que “Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement des tous les sens” (lettre à Paul Demeny) sauf que chez Manson, c’est pas toujours raisonné :D. Emigrés à la Nouvelle Orléans, jusqu’à début 96, le groupe s’adonne à toutes sortes d’éxpériences destructrices dont la forte consommation de drogues de toutes sortes (cocaïne, LSD, acide, ils fument même des os humains); Manson tombe dans le cliché de toute rock star en prétextant :“pour parvenir à ressentir quelque chose à nouveau, que ce soit du plaisir ou de la douleur, je devais vivre des expériences qui allaient au-delà de la normalité et de l’humain” (1) En même temps le groupe, qui loue un studio, ne dort presque plus, il passe son temps avec des dealers, des prostituées, des filles SM, ce qui donne lieu à des actes sexuels bizarres, et cochons (des aventures avec de la viande, de la pisse, du beurre; des ligotemements, simulations de tortures...); mais ça tourne mal pour Manson: ses musiciens se démotivent, déviennet trop accros, d’autres partent, sa petite amie le laisse car leur relation se détériore, et Trent Reznor (devenu son producteur) ne comprend plus où il veut aller.

Il aura fallu qu’il fasse une overdose, le laissant presque mort pour qu’il raisonne pour de vrai. Les vécus destructeurs raccontés dans cet article l’aideront à donner naissance d’un monstre sans âme, ni sentiment, “anti-chose, anti-fille, anti-drapeau, anti-homme, anti-fasciste, anti-fun, anti-haine, anti-flic, anti-pute, anti-tout” (chanson “1996” (3)) Il devient ainsi l’Antéchrist, une métaphore de la merde americaine qui rejette tout pour détruire tout: le politiquement corect, le christianisme fondamentaliste, l’Amérique bien pensante, les médias du spectaculaire, les autres groupes de rock de son époque qu’il juge inintéressants. En proposant l’image d’un dépravé sataniste adulé par de milliers de fans, il incarne véritablement les peurs américaines.

Religion et Satanisme MM___lavey 

Manson use et abuse des symboles fascistes, parodie le Christ, a incarné l’antéchrist, se crucifie, fait des allusions à la Bible, puis la déchire, insulte les chrétiens... est-il sataniste? Admirateur d’Anton LaVey: il a lu sa Bible Satanique des centaines des fois, il aime cette glorification du moi, et aussi le fait que Lavey a passé sa vie à vouloir démontrer que le christianisme dit faux, que Satan peut être vu comme un symbole de rébellion, de libérations des tabous et des normes. Après que LaVey lui ait prédit l’avenir, et qu’ils aient parlé nanas, Manson s’apprête à le quitter, puis il raconte 1: “[...] Il m’a proposé de me faire révérend; il m’a donné une carte cramoisie qui m’intronisait ministre de l’Eglise de Satan. Je ne savais pas à l’époque qu’en acceptant cette carte je faisais l’un des gestes les plus controversées de ma vie; il me semblait alors (et encore aujourd’hui) que cette ordination n’était qu’une simple marque de respect. Comme un diplôme universitaire.”

C’est devenu en effet un acte paradoxale, car après l’album Antichrist Superstar (voir encadré) Manson s’éloigne de l’déologie sataniste, explorant des voies où il peut exprimer, ses penchants indrogynes, sa solitude, son aberration pour l’égoïsme absolu, l’amour... mais il n’empêche qu’il est devenu une grande porte d’entrée pour nombreux fans au satanisme; ses chansons et ses interviews dénottent une aversion claire et nette contre les religions :

- “Je considère le satanisme comme une satire de la religion qui permet de dénoncer la société et de croire en soi. Le mot Satan me convenait parce qu'il symbolise la rébellion ultime. Je n'ai jamais conçu cela comme un culte satanique, ce serait ridicule. Si on expliquait simplement à l'homme de la rue mes convictions profondes, je crois qu'il les partagerait. On a le droit de croire en soi-même. On a le droit de croire en Dieu si on a peur de la mort et de l'au delà. Ce que je condamne, c'est le recours à la peur pour étouffer les opinions. Extorquer de l'argent et imposer une morale. Voilà ce que je dénonce. » (Music Planet, sur Arte, 1998)

dead_to_the_world_000192- “le Christianisme a toujours prétendu manipuler les individus à l’esprit faible et les maintenir à distance. Il est très malin. De fait, j’envie le Christianisme” (Alternative Press, 1996)

- “Ce que le Christianisme a commencé n’est rien d’autre que ce que nous voyons dans mes concerts. Quelqu’un se levait et disait ce qu’il sentait, et un tas de gens lui répondaient : “Oui, moi aussi je le ressens.” Jésus a été la première rock star; le premier sex-symbol, la première icône... et quelqu’un a décidé d’en faire une religion pour manipuler les gens. La même chose que ce qu’une maison de disques fait avec moi » (Kerrang ! 1997)

Le personnage de Satan est plus réaliste que celui de Dieu. L’homme est péché. L’idée d’être parfait et d’essayer d’être Dieu est impossible à réaliser… Aussi bon que tu sois, tu tomberas toujours dans la luxure ou la gourmandise, ou l’avarice. S’il n’y avait pas de christianisme, il n’y aurait pas de Satan. Ce sont les chrétiens qui ont crée Satan, car la répression entraîne indéniablement la perversion” (Addict, 2003)

Comme beaucoup de groupes, Manson comptait sur la perspicacité de ses fans pour interpréter ses paroles à bon escient (ça n’appartient qu’à eux), mais à l’époque de sa période pseudo-sataniste bon nombre se sont fait avoir adhérant au satanisme (il suffisait de voir leurs liens et commentaires sur le satanisme sur leurs sites internet); or on ne peut pas l’accuser de cette dérive, beaucoup de facteurs entrent en relation (parents, société, gouvenrenements, professeurs, amis...); la plupart des fans, à l’image de Manson, changeront le style et le contenu de leurs sites internet selon les périodes de la rock star... et fianelemnt il vous répondrait “Je me sens responsable d'inspirer mes fans et ils devraient se sentir responsable d'évoluer intelligemment. Si tu veux apprécier l'art, les livres ou la musique, il faut que tu sois intelligent pour t'accaparer les messages et les interpréter à ta manière sans tout prendre au pied de la lettre. » (XL Magazine, 1998)

Après l’album Holywood 0008Manson plongera dans une insouciance incroyable; refusant de redire toutes les critiques qu’il avait commencé il y a 14 ans. Dans l’album The Golden Age of Grotesque (2003) il s’intéresse au Brelin des années 20 et 30, aux cabarets et au baudeville, aux artistes qui faisainet tout pour se divertir et oublier les horreures de la guerre, et trouver des nouvelles formes d’art; ainsi il commence à parler beacoup de lui même, et ça s’accentue avec le dernier Eat Me, Drink Me, un album au romantisme cru qui parle de l’Amour sous toutes ses formes (destruction, reconstruction, douleur, espoir, sexe, soumission...). De quoi décourager bon nombre de fans (mas pas tous), qui ne le trouvent plus assez crédible: en novembre 2007 Pogo, son ex-clavieriste essaie de lui coller un procès pour de malverstaions financières; l’accusant aussi de manipuler l’argent du groupe à sa guise (achat d’objets nazis,des cadavres d’une fillete chinoise; rémuneration trop énorme à sa copine Evan Rachel Wood pour avoir participé dans le clip heart shapped galsses...). Manson répondra par un autre porcès, et puis son ancien bassiste, aimé par tous les fans, Twiggy, reviendra à ses côtés... bref, c’est un peu le bazar, mais ça marche pour Manson.

En cocnclu Marilyn Manson est le prototype emblématique de notre ère post-moderne: une synthèse de groupes de rock anciens, de littérature, d’art décadent, et de frustrations inculquées par une société malsaine, abrutie par la télévision, les vices, et les refoulements religieux. Il se démarque par son ancienneté, son esprit vif, sa manière de mélanger ses influences; les différentes façons d’exprimer ses pensées, et aussi parce que sans être le fils d’intellectuels aisés, il s’est crée une culture et une personnalité capable de répondre à toutes les attaques. Vous le détestez encore? Après tout ce n’est que “la merde de l’Amérique”!... Et vous alors, vous êtes une merde à la française?


Notes et appartés

1. Marilyn Manson (et Neil Strauss), Long Hard Road Out of Hell, 1998; traduit et publié en français sous Mémoires de L’Enfer, Editions Dénoël, 2000

2. Portrait of an american family, 1994 portrait_pochette

portraitPremier album, sorti avec des petits moyens; il regorge d’hallusions à l’enfance, à Charles Manson, à Willy Wonka, sous des airs fantasques et enfantins à la Roald Dahl: les chansons parlent des sucreries, associées aux drogues, à Willy Wonka; s’attaquant aussi directement aux chrétiens fondamentalistes, au peuple américain qui s’abruti avec la télévision. Le son est plutôt indus grâce aux synthétiseurs lugubres et autres effets spiègles. L’album de remixes Smells like children (1995), va dans la même veine, illustrant le sadomasochisme et le perte de l’innocence avec le single Sweet Dreams, propulsé par MTV, ce qui installe la notoriété du groupe en dehors des USA

3. Antichrist Superstar,1996 antichrist_pochette

antichristAlbum raccontant l’histoire d’un homme ver qui devient une sorte de papillon de film d’horreur; c’est l’antéchrist qui nourri de frustration, de haine, et de vengeance, est devenu l’épouvantail universel; un symbol de rebellion anti-tout, même anti-nihiliste. C’est l’abum le plus blasphématoire et le plus violent. Sa tournée sera parfois annulé sous la pression de chrétiens et autres manifetstants qui inventent des histoires comme quoi il encourage au viol, au meurtre; le groupe kidnappe des enfants, distribue de la drogue, joue nu, s’adonne à des pratiques sexuelles (En vrai, y’a juste eu quelques fellations, et des jeux avec des godémichés!). On peut les voir protester dans la vidéo Dead to the world, et même sur le net! L’album de vend en millions de par le monde entier, et son style ser recopié par beaucoup.

Mechanical Animals, 1998 mechanical_pochette

mechanical_2Sans doute le plus poétique et hétéré des tous; son rock glam souspoudré de syth-pop nous emène faire un voyage au coeur de la Terre sous le regard d’un extraterrestre, Omega, plus humain que les humains! On s’attendait à une suite noire de Antichrist, et ah bien non! Le monstre devient paillété, et ses guitares aigues et sa compagne (Rose McGowan) lui inspirent des sentiments purs; tombé dans un monde “grand et blanc”, Manson s’attaque aussi au star system, et aux drogues! (quand je vous parle de paradoxe...), mais tout ça rentre dans le cadre où il voit les hommes s’effacer au profit d’un complot gouvernamental, médiatique, religieu, pour nous convertir en “animaux mécaniques” sans sentiments, sans personnalité, sans couleur, bouffés par les machines qu’il a inventé.

HollyWood.Holywood

holywoodAprès Columbine, Manson plein de rage hérige “Mercury” personnage  naïf et spirituel qui parle au nomme des “sans nom” (the nobodies) , ses fans, pour dénoncer les cannonisations médiatiques malsaines: “S’ils te tuent, dans leur télé, tu es un martyr et un agneau de Dieu” (Lamb of God ), pour le démontrer il se sert des images de John Lennon et de Kennedy. Le son est très rock’n’roll , et l’imagerie avec le détournement des cartes du Tarot met en scène des attaques contre Dieu, les religions, le gouvernement américain... il dit à Dieu “si tu étais vivant, tu sais que nous te tuerions”, ce qui veut dire aussi que si l’on voyait un nouveau  Jésus, soit les politiciens le ferait assassiner, soit les amériacins devenus si scpetiques l’ignoreraient.

Poulet flambé, la vérité!

En tournée au texas Manson s’eprend d’affection avec un poulet qu’il baptise Jebediah qu’il fait chanter en concert. “Mais au cours d’un show au Trees à Dallas, la porte de la cage s’est brusquement ouverte, le poulet s’est brusquement ouverte, le poulet s’est envolé dans la foule qui le lançait dans toutes les directions, mais il n’est pas mort. Il est retourné dans sa ferme et, depuis, certainement dû être transformé en Nuggets. Dieu m’interdit de tuer un poulet, mais Ronald McDonalds a le droit de le faire” (1)

Omar Fait Le Bazar!!!, l’émission givrée de Radio U, s’enivre de Manson, tout en restant critique, et vous propose des émission spéciales pour voyager au coeur de la bête. ca se passe sur Radio U 101.1 FM. Plus des renseignements sur myspace.com/omar_fait_le_bazar ; où d’autres articles sur Manson se préparent, soyez vigilants!

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