Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Teen Spirit
8 juin 2008

art rock 2008 3

le camping:

Rien à voir avec les autres poubelles de vieilles charrues; à l'entrée, un petit resto-accueil, où un responsable (un vieil homme bavard et souriant) vérifiait si on était bien sur la liste. En fait le camping était privé; il est normalement destiné à des vacanciers qui louent des places pour leur camping cars, ou des petites maisons de vacances, très jolies, avec des jardins; on se serait cru dans un jeu de Légo. Le camping était étonnant: il était divisé en petites parties séparées par des mi-barrières d'herbes, un système visant à conserver l'intimité des campeurs! Alors ça, pour un festival, c'est la classe; c'est limite gênant car on ne peut pas faire la fête en grand nombre. Tout était fait pour passer des moments calmes, agréables. Les douches: individuelles et nettoyées chaque matin!! Du jamais vu pour moi. Pareille pour les toilettes, séparées des douches. Je regrette de ne pas avoir pris de photos, c'est un camping surprenant pour qui est habitué à finir comme un chiffon qui pue.

 

Enfin, On campe; vite fait car il pleut. Et tellement vite que je mets la 2ème couche de ma tente à l'envers -_-; tant pis, avec la pluie, la tente commençait à s'inonder! Après on passe dire bonjour aux bénévoles de l'autre côté de la barrière en bois; on fait la connaissance de ... bref,le totu dure une heure! J'arrive donc en retard au musée, mais c'est pas grave, la dame qui y travaille s'en fiche (elle bossait tous les jours là dedans, et pas pour le festival, comme nous).

 

Je cherche une certaine Marin, qui avait assisté à la réunion, et devait me tenir au courant de tout; je la cherche, et la trouve à peine dans tout ce noir. Il y avait une queue assez longue pour entrer et plein de gens à l'intérieur; la salle était dans l'obscurité et divisé par des murs.

 

« - ... tu dois surveiller que tout se passe bien; que les gens font pas de conneries, qu'il touchent pas les écrans, et s'appuient pas sur les colonnes sinon elle vont faire tomber les rétroprojecteurs. »

 

Je crois qu'il vaut mieux que je vous explique exactement ma mission, et ce qu'il y avait dans ce foutu musée.

 

    LE MUSÉE


    Art Rock Arts Numériques Edition 2008
    envoyé par artrock_festival

    cet endroit était destiné à exposer des ARTS NUMERIQUE; donc fait avec les nouvelles technologiques du multimédia. 4 œuvres y était à l'honneur

  1. Social Light, par Scott Snibbe.-  des faisceaux sont projetés sur une toile blanche; un rétroprojecteur placé au milieu de la salle les illumine, et quand on passe devant; ça fait des ombres chinoises. Mais oh surprise! Nos ombres changent le cour des rayons! En réalité les lasers ne fonctionnent qu'avec l'intervention des gens qui s'approche de la toile pour changer leurs formes avec leur ombres. Ainsi on pouvait s'amuser à créer des nouvelles images, des nœuds, des laser émanant des nos doigts. Parfois notre ombre pouvait fonctionner comme un prisme pour recevoir un faisceaux blanc, et le diviser en arc-en-ciel. C'était amusant, ludique: le but de l'artiste, nous faire « communiquer » avec les rayons. certains se mettait même à danser puisque toutes ses coulures faisaient ambiance disco et tout! C'était là que je passai la plupart de mon temps. Ma mission consistait à expliquer aux gens comment ça marchait, comment on pouvait s'amuser avec; plus j'étais de bonne humeur et en forme; mieux je faisais mon exposé; quand je voyais de filles mignonnes aussi :D. Les gens s'amusaient avec moi, et me remerciaient après. Plusieurs pensaient même que c'était moi l'artiste! Évidemment je ne l'ai pas nié.... non, je mens, j'avais quand même une once de respect pour le créateur, un new-yorkais, prof d'arts médias, et filmographie dans les fac de Brown et Californie. Son parcours s'est toujours tourné vers la recherche et l'expérimentation. Son oeuvre a fait le tour du monde (New-York, Tokyo, Autriche, France...) et a gagné pas mal de prix dont celui de « Ars Electronica » (l'un des plus connus festivals d'art numériques en Autriche; d'ailleurs les 4 projets de ce musée ont gagné des prix à ce festival)

Mais avant cette présentation il en avait 2 autres juste avant.

 

2) Devant l'entrée: « Augmented Sculpture » (de l'espagnol Pablo Valbuena). Dans une petite salle des blocs blancs forme des sortes de gradins; et par dessus des images, des lignes et des lumières en couleurs sont projetées. Le tout donne l'impression que les les constructions changent de taille, de forme. Ça pouvait avoir l'air banale pour certains, mais la plupart restaient fasciné par ces jeux de lignes si bien calculées sur les extrémités des blocs.

 

  1. Après dans la deuxième salle: « Sho(u)t », sur un écran géant la tête d'une femme; devant un autel avec un micro qui fonctionne comme son oreille. On pouvait arler à la femme et la tête vous répondait! Ce n'est pas un film, la femme réagit vraiment à ce que vous dites; mais surtout à l'intonation de la voix. Ainsi on pouvait la mettre en colère, la faire pleurer, la faire sourire, ou nous dire de petites phrases du genre « tu ne répons pas à la question », « tu veux rester un enfant », « transperce-moi, excite-moi », « je suis en face de son visage »... par moments ça devenait malsain puisque elle vous disait des cochonneries, ou vous sortait la langue d'une manière vicieuse! Le tout était fait pour faire réagir le public, et comme la femme n'avait pas bon caractère, beaucoup s'amusaient à la faire énerver jusqu'à ce qu'elle devienne folle et pète un câble! C'était un défouloir inconscient qui fascinait tout le monde (mais quelques uns sont restés choqués par les tites phrases provocatrices ». Ce fut crée par un français, Vincent Elka, « légende et pionner du graffiti français »

  2. le dernier, une performance: « Se mi Sei vicino », de Sonnia Cillari. Une femme est reliée à des capteurs, et selon que l'on s'approche d'elle, des images qui évoquent les flux sanguins de nos corps changent de forme, se détériorent, le tout accompagné par des bruits parasités étranges. Je pense qu'il vaut mieux que vous regardiez le film sur le myspace du festival pour mieux comprendre de quoi avaient l'air ces ouvres aussi envoutantes, et aussi le propos des artistes.

 

Beaucoup pensaient que c'était l'artiste qui se tenait debout pendant les 2h, mais en faite non, c'était des filles embauchées en Bretagne, et qui partageant chacune une heure. C'était l'attraction la plus difficile à surveiller car il y avait énormément du monde dans la salle, et qu'il fallait veiller à ce que les gens ne bouscule le mannequin, ne l'insulte pas, ne la provoquent pas, ou ne la tripotent pas! L'artiste devait même être présente pour s'assurer que tout se passe bien, que son matos fonctionne; et bien évidemment j'ai profité pour bavarder un peu avec elle en italien! Pas de bol, elle parlait espagnol, alors s'est aussi entrainé avec moi: ses amis hispaniques étaient tous partis d'Amsterdam, ville où elle habitait maintenant.

 

 

Dans ce musée je rencontrai Marie, une des filles qui avait les mêmes horaires que moi, et celle avec laquelle je sympathisai tout de suite. Brunette, mignonne, ma taille, souriante, et ouverte, c'était facile de se lier d'amitié avec elle. Elle était partante pour chaque bon plan. C'était agréable de bosser avec elle car on pouvait discuter quand on se faisait chier au musée: toutes ces images au bout de quelques séances, ça vous fait mal à la tête; je me demandai même si on n'avait pas caché des messages subliminaux dedans; tellement c'était fait pour vous envouter, du genre « votez pour un tel », « achetez tel truc »! Ça fit rire Marie. Mais qui sait??

 

Concerts du jeudi soir:

Après le boulot les autres allaient rejoindre leurs potes. La plupart des bénévoles habitaient St Brieuc, donc ils rentraient chez eux tranquillement où continuaient chez quelqu'un de la ville. Le premier soir je me retrouvai seul à divaguer dans le festival; il faut dire que j'avais cherché ça, histoire de découvrir par moi même la ville.

 

Jeudi c'était l'ouverture, donc pas grande chose à l'affiche. Après un kebab,  je partis voir Olli and the Bollywood orchestra, dans « la Passerelle", salle de théâtre où avait lieux les concerts club + l'expo d'Agnès B. C'était de la « world music », quoique ce terme ne signifie rien car il désigne simplement un mixage de musique autres que les habituelles mélodies contemporaines occidentales (rock, pop, jazz, blues). Ici c'était plutôt de la musique indienne comme son nom l'indique; un peu bougée avec des projections vidéo un peu étourdissantes.. Le groupe c'était 2 indiens pour 3 français, dont le chanteur (breton)avait une voix  bien travaillée.

 

Après ça il y aurait du jazz, du dub, et la techno de Rafale que tout le monde attendait.


Art Rock Edition 2008 Rafale
envoyé par artrock_festival

Je ne suis pas resté car je voulais profiter, tant qu'il y avait quelques rayons de soleil, de rentrer au camping, car, tellement bête je suis, que j'avais pas vu le chemin de retour, et avais oublié de demander le numéro de Béné et Mat! Pas malin le gars.


Festival Art Rock Edition 2008 Rafale en live
envoyé par artrock_festival


 

Je demande mon chemin à nouveau à l'accueil. Merde! J'ai aussi oublié mon plan! On m'indique des noms de rues, la gare, d'autres rues... finalement un monsieur me dessine un plan (j'étais vraiment pas rassuré). Et je me lance! Pas faclie à explique le chemin, il fallait tourner à des endroits précis

et pas mal marcher. Pendant tout mon séjour j'ai l'impression de me perdre car la route longue cachait des magasins, des bureaux, des arbres, de restos, que je ne voyais pas du premier coup d'œil. J'avais l'impression de découvrir un nouveaux chemin tous les jours... Bon bref, passons aux jours suivants; c'est là qu'il y eut plus d'action avec tous ces groupes connus!

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité